28 noiembrie 2019

Tablou sumbru, dar nu "final"


Visegrád Post:

Élections en Roumanie : une dépense inutile ?

[...]   Le PSD étant, depuis dimanche, absent de toutes les institutions exécutives du pays, il sera difficile de lui faire porter le chapeau ; tout au plus pourra-t-on rejouer le refrain du « lourd héritage » communiste, recalibré en l’occurrence sur les trois ans du système Dragnea (pourtant en proie, tout du long, aux sabotages assez peu discrets de Iohannis et de l’État profond). À partir de ce point, plusieurs options s’offriront aux copywriters du Romania Show :
  • tenter d’offrir au sparring-partner PSD un ultime tour de piste lors des législatives prévues pour décembre 2020 au plus tard – c’est-à-dire le laisser avaliser les pillages prévus d’ici là, et endosser rétrospectivement une fois de plus la responsabilité globale du naufrage social roumain ;
  • confier « l’alternance » à l’USR (ou plus généralement à la galaxie euro-mondialiste des Cioloş, Ponta et autres Barna) ; cette solution serait la plus séduisante pour la post-Roumanie urbaine, qui pourrait enfin suivre sans haut-le-cœur un débat politique n’opposant plus, comme à l’Ouest, que diverses variantes de la même idéologie libérale, post-nationale et LGBT ; mais, dans un contexte de divorce euro-atlantique en voie d’approfondissement, elle représente néanmoins aussi un risque pour un État profond roumain pour l’instant principalement parrainé par la CIA, dans la mesure où les réseaux internationaux de l’USR pointent plutôt vers Bruxelles et Paris.
Mais cette seconde option pose aussi un problème qui dépasse peut-être l’horizon analytique des dits copywriters : dans quelle mesure les 50% d’électeurs roumains qui (officiellement) plébiscitent encore le show démocratique du SRI continueront-ils à fréquenter ses spectacles, une fois que ces matchs truqués n’opposeront plus qu’une « droite » (antinationale et libérale) incarnée par Iohannis à une « gauche » (antinationale et libérale) incarnée par Cioloş ? Si la mort cérébrale du PSD débouchait sur un véritable avis de décès, ne risquerait-on pas de voir les conservateurs discursifs de type Paleologu commencer à prendre au sérieux leur propre verbiage, au risque de s’exposer à leur tour à l’anathème « populiste » ? À voir leur principal histrion, le truculent Mihail Neamţu, jouer les majorettes pour le très LGBT Iohannis au soir du second tour, le SRI à de quoi se rassurer sur ce point. Mais d’autres forces ne risqueraient-elles pas de venir occuper la position structurelle laissée de facto vacante par le discrédit imminent de ces usurpateurs ?

Enfin et surtout, si on répond négativement à cette dernière question, alors : à quoi bon continuer, dans le deuxième État le plus pauvre de l’UE, à gaspiller de l’argent public en farces électorales hors de prix ? Discrètement, mais profondément rééduqués par Hollywood au cours des années 1980, dans les salles-à-manger de HLM où se tenaient les séances VHS privées (semi-illégales, mais tolérées par la Securitate, qui prélevait sa dîme sur cette économie parallèle, comme sur d’autres), pendant que l’imbécile Ceauşescu se promenait de Pyongyang à Téhéran en croyant construire le communisme de troisième voie, les Roumains, sous couvert de slogans anti-communistes, proclament depuis décembre 1989 leur adoration de la « liberté », c’est-à-dire leur rejet de l’État (donc implicitement aussi de la nation – en dépit du chauvinisme ambiant) et leur foi en un projet néodarwinien de jungle globale, de société planétaire liquide où ils sont tous personnellement convaincus (en dépit des évidences statistiques) que leur famille, à force de débrouillardise et de perfidie, saura se ménager une place au soleil. Le moment n’est-il pas venu de leur donner satisfaction ? Terrain d’expérimentation de diverses technologies potentiellement dangereuses (comme, actuellement, la 5G), la Roumanie, déjà largement financée par l’émigration (y compris le phénomène des Romanian brides) et le vidéo-chat, pourrait réaliser des économies d’échelle en dépouillant officiellement sa population du statut – d’ores et déjà purement symbolique, et contre-productif – de citoyen, pour la mettre en vente au meilleur prix. Cette initiative pionnière – la création du statut d’ilote de l’UE – serait probablement rapidement imitée par d’autres États faillis des Balkans et du littoral baltique (voire de la Péninsule ibérique et de Scandinavie centrale). Pourquoi laisser à l’Afrique le privilège des « peuples sans histoire » ?

4 comentarii :

Anonim spunea...

Imi vin in minte acele trei cuvinte ce-au stat la baza Revolutiei Franceze : LIBERTE , EGALITE , FRATERNITE . Liberte...puah ! Egalite ... ce , esti nebun ? Fraternite ...pai , ai fatza de-asa ceva ? Astia de la Vishegrad Post isi fac iluzii daca-si inchipuie ca PSD-ul va dispare vreodata . AJUTA-NE DOAMNE !!! Alte tzoale , alte vorbe { cam aceleasi vrajeli } , alta sigla ... alta denumire caci , la cate nume au avut din '89 incoace s-au invatzat deja cu asta dar ... acelasi PSD chiar daca , vor fi " mici schimbari " p'ici pe colea prin partile esentziale sau , pentru a fi in ton cu postarea dumitale : " le meme Marie autrement coiffe " !

Riddick spunea...

Are un număr mare de "abonaţi", de-aia încă mai "bâţâie". Acu', om vedea cât timp...

Că militanţii s-au cam dus ori nu mai sunt credibili.

Anonim spunea...

" Că militanţii s-au cam dus ori nu mai sunt credibili " L-ai uitat pe... Codrin Stefanescu ? Daca nici asta n-o fi militant ...atunci , cine : Claudiu Manda ?

Riddick spunea...

Codrin Ştefănescu era cu Gabriel Oprea în "noua sufragerie" (sediul central PSD) în seara turului doi. Manda tocmai a votat-o pe von der Leyen şi implicit pe Vălean, comisarul PPE "pentru care a fost dat jos guvernul".


Citate din gândirea profundă a europeiştilor RO

Călin Popescu-Tăriceanu, 2008: "Vom da astăzi, în Parlamentul României, un vot istoric - votul pentru ratificarea Tratatului de reformă al Uniunii Europene. Pentru România este mai mult decât un moment festiv. Ratificarea Tratatului de reformă marchează o etapă. Spun acest lucru din două motive. Pe de o parte, este o primă etapă pe care noi am parcurs-o în cadrul Uniunii Europene, după aderarea de la 1 ianuarie 2007. Am avut şansa să contribuim la negocierea şi la construirea acestui Tratat, beneficiind de aceleaşi drepturi şi având aceleaşi obligaţii ca oricare altă ţară europeană. Este cel dintâi tratat european semnat de România, în calitate de stat membru al Uniunii Europene. Simbolic, este primul document al Europei extinse, negociat şi semnat în format UE 27. Pentru toate aceste motive, odată cu ratificarea de către Parlament, putem spune că este cel dintâi tratat european pe care România îşi pune efectiv amprenta, conform intereselor sale, nemaifiind în postura de a prelua ceea ce au negociat şi au decis alţii. Doamnelor şi domnilor senatori şi deputaţi, în urmă cu trei ani, prin votul dumneavoastră, România a ratificat Tratatul constituţional ["Constituţia UE", caducă], odată cu ratificarea Tratatului de aderare la Uniunea Europeană. Aşa cum ştiţi, Tratatul constituţional nu a putut intra în vigoare. Din fericire, aşa cum noi am susţinut în timpul negocierilor, inovaţiile din acest document au fost preluate în Tratatul de la Lisabona. Aceste inovaţii sunt un pas înainte faţă de tratatele europene în vigoare acum."

 

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