03 aprilie 2011

Ambasadorul lui Obama în Coasta de Fildeş dă instrucţiuni personalului SUA: "dacă întâlniţi baraje stradale ale civililor, treceţi peste ei cu maşina, nu vă opriţi !"



Directiva ambasadorului american Philip Carter III conţine instrucţiuni ca personalul ambasadei SUA să nu oprească la barajele stradale "civile" (acestea sunt mai ales cele ale susţinătorilor preşedintelui Laurent Gbagbo): "da, dacă este necesar să loviţi pe cineva cu maşina, faceţi-o". Ambasadorul încalcă Convenţia de la Viena.

Directiva de serviciu a ambasadorului SUA:


Aceeaşi directivă (.pdf)

infoscotedivoire.net:

NOTE DE SERVICE SCANDALEUSE DE L'AMBASSADEUR 

AMERICAIN EN COTE D’IVOIRE


Le monstre Philip Carter III demande d’écraser les
Jeunes patriotes qui sont aux barrages de sécurité 

 

Le représentant personnel de Barack Obama en Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Philip Carter III, vient de prendre une note de service absolument insultante, incongrue et à tous les points de vue méprisante vis-à-vis des Ivoiriens et absolument scandaleuse. Découvrons…


« Le personnel de la Mission ne doit pas s'arrêter pour, ou se soumettre à, des postes de contrôle tenus par la population civile. Si vous êtes approchés ou ciblés à l’un de ces points de contrôle, foncez dans le barrage (oui, si cela exige d’écraser quelqu’un avec le véhicule, faites-le).» Ainsi est libellé, un paragraphe de la note de service portant sur les directives de sécurité, émanant de l’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Philip Carter III, prise le 02 mars 2011 par le représentant en Côte d’Ivoire, de Barack Obama, et adressée à l’ensemble du personnel de l’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire.

Certes, qu’une telle idée ait pu germer dans un esprit qui devrait normalement être considéré comme sain, est déjà en soi un problème. Et, même formulé verbalement, cela aurait déjà de quoi horrifier. Que de là, cela soit traduit en consignes écrites, c’est-à-dire assumées entièrement, pose de graves questions. Mais qu’au surplus, ce diplomate emploie le « oui » d’insistance dans une phrase lourde de conséquences comme « oui si cela exige d’écraser quelqu’un avec le véhicule, faites-le » rend totalement inacceptable, absolument scandaleuse et révoltante la note de l’ambassadeur américain en Côte d’Ivoire.

C’est pour cela, qu’avant même d’évoluer dans le développement de cet article, il faut affirmer haut et fort et sans détour aucun, que ce Philip Carter III est devenu complètement fou et est un dangereux psychopathe en liberté. En tous les cas, cet individu n’est pas du tout sain dans la tête et c’est pour cela que, depuis que nous écrivons des articles sur lui dans INFOSCOTEDIVOIRE.NET, nous posons systématiquement et invariablement la question clef de savoir s’il représente l’Amérique du Ku Klux Klan ou l’Amérique de Martin Luther King.

Déjà, ce triste individu qui, hélas, porte encore le titre de « diplomate » qui devrait pourtant, renvoyer tout de même, à noblesse et respect, montre chaque jour, qu’il n’a reçu aucune éducation. Car dans chacune de ses interventions depuis l’éclatement de la crise, il s’adresse en des termes irrévérencieux et orduriers au président de la République Laurent Gbagbo. Comme si le président de la République réélu de Côte d’Ivoire, quelles que soient les circonstances, méritait ce manque d’égards et ces écarts de langage répétés.
Si Philip Carter III avait reçu une éducation minimale, il saurait que la fonction qu’il occupe est régie par des règles strictes. Et que, par ailleurs, la décence exige qu’il quitte ses fonctions avant de revenir descendre dans l’arène aux côtés de Dramane Ouattara, chef rebelle et ses terroristes pour qui il a pris fait et cause. Autrement, il la boucle, comme l’exige de lui, la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques faite à Vienne, en Autriche, le 18 avril 1961 et entrée en vigueur le 24 avril 1964.
Dans son préambule, cette Convention est très claire : « Les Etats parties à la présente Convention,

Rappelantque, depuis une époque reculée, les peuples de tous les pays reconnaissent le statut des agents diplomatiques,

Conscients des buts et des principes de la Charte des Nations Unies concernant l’égalité souveraine des Etats, le maintien de la paix et de la sécurité internationales et le développement de relations amicales entre les nations,

Persuadés qu’une convention internationale sur les relations, privilèges et immunités diplomatiques contribuerait à favoriser les relations d’amitié entre les pays, quelle que soit la diversité de leurs régimes constitutionnels et sociaux,

Convaincusque le but desdits privilèges et immunités est non pas d’avantager des individus mais d’assurer l’accomplissement efficace des fonctions des missions diplomatiques en tant que représentants des Etats,

Affirmant que les règles du droit international coutumier doivent continuer à régir les questions qui n’ont pas été expressément réglées dans les dispositions de la présente Convention,
Sont convenus de ce qui suit …»

Qu’il s’agisse de ses déclarations dans lesquelles il persiste depuis la fin des élections, et avant cela son rôle, avec l’ambassadeur de France, dans le kidnapping de Youssouf Bakayoko, président de la Commission Electorale Indépendante (CEI) pour qu’il déclare de faux résultats au QG de campagne de Dramane Ouattara, Philip Carter viole de façon flagrante la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques. Rien qu’au niveau du préambule déjà.

Car, et les termes sont clairs, c’est en pleine « conscience » de « l’égalité souveraine des Etats » et « persuadés » que « une convention internationale sur les relations, privilèges et immunités diplomatiques contribuerait à favoriser les relations d’amitié entre les pays, quelle que soit la diversité de leurs régimes constitutionnels» que les Etats, libres et indépendants, ont décidé d’adopter la Convention de Vienne. Depuis ... le 18 avril 1961 et le 24 avril 1964, la Côte d’Ivoire est déjà Etat indépendant, rappelons-le, depuis le 7 août 1960. Ces mots soulignés en gras ont-ils un sens pour le zélé ambassadeur américain ?

De fait, Philip Carter III donne le net sentiment, avant de développer d’autres aspects induits par son comportement que trahit sa note, qu’il est un voyou sans scrupule aucun. Et qu’il a été envoyé en Côte d’Ivoire pour les situations de tensions concoctées et prévues par les Nicolas Sarkozy, Ban Ki-moon, Hilary Clinton et son ambassadeur à l’ONU Suzan Rice, Young J. Choi.
Basses besognes pour lesquelles il faut des crapules sans foi ni loi de son espèce. Ce qui explique, sans doute, qu’il ait été affecté du Libéria où il servait déjà et d’où, sans doute il était déjà certainement actif, même si l’ambassadeur Wanda Nesbitt était en poste à Abidjan.

Exactement la même logique qui a conduit à nommer ambassadeur de France au Burkina Faso, le général Philippe Beth qui était à la tête de la Licorne en Côte d’Ivoire et qui avait orchestré les tueries de novembre 2004.

Par ailleurs, la dite Convention est formelle à l’alinéa 1 de son Article 41 : 
« 1. Sans préjudice de leurs privilèges et immunités, toutes les personnes qui bénéficient de ces privilèges et immunités ont le devoir de respecter les lois et règlements de l’Etat accréditaire. Elles ont également le devoir de ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures de cet Etat.

Si Philip Carter III était donc un diplomate normal, et en possession de toutes ses facultés, il ne violerait point l’article 41 sus-indiqué. Et il aurait surtout évité de pondre la note de service qui achève de convaincre qu’il est, en fait, une brute parée du titre d’ambassadeur en costume-chemise-blanche et cravate qui hélas, n’a aucune éducation et qui viole par cet écrit, une autre disposition pertinente de la célèbre Convention de Vienne sur les relations diplomatiques.

En effet, cette Convention, stipule, en son article 26 : « Sous réserve de ses lois et règlements relatifs aux zones dont l’accès est interdit ou réglementé pour des raisons de sécurité nationale, l’Etat accréditaire assure à tous les membres de la mission la liberté de déplacement et de circulation sur son territoire.»

Chacun sait que les barrages érigés un peu partout dans les rues d’Abidjan ces jours-ci, ne sont apparus que du fait des circonstances précises : la recrudescence des actes de violence gratuite et des assassinats lâches de paisibles citoyens perpétrés par les rebelles à la solde de Dramane Ouattara. A cela s’ajoute le déploiement, dans divers quartiers d’Abidjan, des assaillants par les forces de l’ONUCI devenues forces partiales et partisanes dans la crise ivoirienne. Toutes choses que viennent compléter le convoiement des armes par la force onusienne, dite pourtant force de paix, aux rebelles qui s’en servent contre les forces de défense et de sécurité et les civils ivoiriens.

Lire également : La note de l'ambassadeur des US_illustrée

Lire également : La Convention de Vienne sur les relations diplomatiques

Lire également : Attention au piège !

Lire également : Le diplomate d’un autre type

Lire également : Les Américains dévoilent leurs véritables intentions


Crise, rappelons-le, qui dure depuis 2002 avec un pic de tensions après le second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010 perdue par Dramane Ouattara et que les puissances néocoloniales veulent transformer en … guerre civile.

Ainsi, ce sont les agissements de l’ONUCI qui ont amené les jeunes patriotes, désireux de mieux protéger les zones d’habitation des quartiers d’Abidjan non encore atteintes par la folie meurtrières de rebelles, à ériger des points de contrôle à des fins de sécurité. Or la Convention de Vienne ne dit pas autre chose en son article 26 quand elle parle des zones dont l’accès est « réglementé pour des raisons de sécurité nationale».

Donc, le sieur Philip Carter III, à moins d’être gêné dans le déroulement de leur plan satanique, ne devrait pas péter les plombs pour cela. La sécurité des Ivoiriens, seuls les Ivoiriens savent à quel moment elle est sérieusement menacée et dès lors, ce qu’il leur faut faire.

En tous les cas, les uns et les autres, comploteurs internes, comploteurs des pays voisins et puissances impérialistes et néocoloniales internationales, la France en tête, sont avertis de ce que les Ivoiriens ne se laisseront pas massacrer. Ils ne se laisseront pas vassaliser. Ils défendront coûte que coûte leur indépendance, la souveraineté et la dignité de leur chère Côte d’Ivoire. Et la folie furieuse de Carter III n’y changera rien.

Pour tenter d'opérer
un coup de force


L’ONUCI veut employer
la grande artillerie
en Côte d'Ivoire

A LIRE :

3 comentarii :

Riddick spunea...

Côte d`Ivoire: violents messages contre la France de la TV de Gbagbo


La télévision d`Etat ivoirienne contrôlée par le président sortant Laurent Gbagbo, qui résiste avec acharnement dans ses derniers bastions d`Abidjan aux troupes de son rival Alassane Ouattara,
diffusait dimanche de violents messages contre la France.
"Le génocide rwandais se prépare en Côte d`Ivoire par les hommes (du
président français Nicolas) Sarkozy. Ivoiriennes, Ivoiriens, sortons
massivement et occupons les rues", lançait un bandeau défilant.
"L`armée française occupe l`aéroport Félix Houphouët-Boigny (d`Abidjan),
nous sommes en danger", affirmait un autre bandeau.
La télévision RTI avait brièvement été prise par des combattants
pro-Ouattara dans la nuit de jeudi à vendredi, avant qu`ils n`en perdent le
contrôle et que le signal ne soit rétabli par le camp Gbagbo.
La RTI a également diffusé dimanche un message, enregistré en extérieur et
de nuit, où Damana Pickas, un des leaders des "jeunes patriotes", fervents
partisans de M. Gbagbo, appelle à la "mobilisation".
"C`est l`armée du peuple. L`armée est devenue pure, la République est
devenue pure", a-t-il déclaré.
"Il faut que tous les patriotes, les résistants prennent la rue. Il y a des
moments où la mort vaut mieux que le déshonneur. Mais ne doutez pas de notre
victoire", a-t-il affirmé.
Très présent sur les plateaux de la RTI avant l`offensive des forces du
président reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara, le chef
des "jeunes patriotes", Charles Blé Goudé, ne s`est pas exprimé sur la chaîne
depuis le début de la bataille d`Abidjan jeudi soir.
Selon Reporters sans frontières (RSF), organisation basé à Paris, "la RTI
pourrait en fait émettre depuis une villa d`Abidjan, à partir d`un camion
mobile".
Un communiqué du gouvernement Ouattara affirmait déjà samedi que "c`est à
partir d`un car mobile que les pirates du clan Gbagbo tentent de ressusciter
la RTI pour poursuivre leur propagande de destruction de la Côte d`Ivoire".
"Ce véhicule fait l`objet de recherche par les Forces Républicaines
(pro-Ouattara) et sera détruit dès que possible. De toutes les façons, les
installations à proprement parler de la RTI ne sont plus fonctionnelles",
selon le camp Ouattara.
Selon RSF, en février 2009, Laurent Gbagbo avait remis à la RTI un car de
retransmission et deux Fly way, un équipement suédois permettant la diffusion
d`un signal télévisé.
"Aux rumeurs et mystères qui agitent la Côte d`Ivoire depuis 72 heures: qui
contrôle la RTI? où se trouve Laurent Gbagbo? etc... s`ajoutent la propagande
et les appels publics à la mobilisation des Ivoiriens", souligne RSF.
"Les intenses combats de rue se doublent d`une véritable guerre de la
communication et de l`information. Nous mettons en garde toutes les forces en
présence contre l`utilisation des médias à des fins d`appel à la haine contre
les forces adverses et les populations civiles", conclut RSF.

Crystal Clear spunea...

Carnagiu....

Riddick spunea...

A mai fost, din 2000 încoace. Au încercat lovituri dfe stat în 2002, 2004, 2006, 2007 contra lui Gbagbo, dar acum e ceva serios.

Cică-i "dictator", că stă de 10 ani, când mandatul e de cinci (da, dar de 5 ani e interimar: puteau fi făcute alegeri prezidenţiale în timpul războiului civil ? care "a fost îngheţat" în 2007).


Citate din gândirea profundă a europeiştilor RO

Călin Popescu-Tăriceanu, 2008: "Vom da astăzi, în Parlamentul României, un vot istoric - votul pentru ratificarea Tratatului de reformă al Uniunii Europene. Pentru România este mai mult decât un moment festiv. Ratificarea Tratatului de reformă marchează o etapă. Spun acest lucru din două motive. Pe de o parte, este o primă etapă pe care noi am parcurs-o în cadrul Uniunii Europene, după aderarea de la 1 ianuarie 2007. Am avut şansa să contribuim la negocierea şi la construirea acestui Tratat, beneficiind de aceleaşi drepturi şi având aceleaşi obligaţii ca oricare altă ţară europeană. Este cel dintâi tratat european semnat de România, în calitate de stat membru al Uniunii Europene. Simbolic, este primul document al Europei extinse, negociat şi semnat în format UE 27. Pentru toate aceste motive, odată cu ratificarea de către Parlament, putem spune că este cel dintâi tratat european pe care România îşi pune efectiv amprenta, conform intereselor sale, nemaifiind în postura de a prelua ceea ce au negociat şi au decis alţii. Doamnelor şi domnilor senatori şi deputaţi, în urmă cu trei ani, prin votul dumneavoastră, România a ratificat Tratatul constituţional ["Constituţia UE", caducă], odată cu ratificarea Tratatului de aderare la Uniunea Europeană. Aşa cum ştiţi, Tratatul constituţional nu a putut intra în vigoare. Din fericire, aşa cum noi am susţinut în timpul negocierilor, inovaţiile din acest document au fost preluate în Tratatul de la Lisabona. Aceste inovaţii sunt un pas înainte faţă de tratatele europene în vigoare acum."

 

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