02 iunie 2016

Batjocorirea memoriei istorice - "curcubeul" LGBT la Verdun

 
S-au comemorat 100 de ani de la bătălia de la Verdun (Franţa, în timpul primului război mondial). Printre manifestările comemorative s-au strecurat şi unele batjocoritoare (chiar dacă "doar implicit"), cum ar fi un concert de muzică rap şi un... "sprint" printre mormintele de război. Privind mai atent culorile tricourilor, ne dăm seama ce sugestie se urmăreşte a fi indusă în mod subliminal: imaginea "curcubeului" activiştilor pro-LGBT (pro-homosexualitate). Dacă nu era această intenţie, s-ar fi putut impune purtarea de tricouri de o singură culoare, eventual albe (sugerând "pacea"); dar tot nu s-ar justifica "sprintul". Organizatorul: stânga.
 
La "#Verdun100", manifestări tip happening stradal; în urmă cu 50 de ani era decenţă...

Nişă din osuarul Douaumont (lângă Verdun), unde sunt depuse rămăşiţele a 130.000 de soldaţi neidentificaţi (francezi şi germani). În articolul din Time din 1964 scria: "se mai simte încă mirosul morţii" (între timp s-au montat geamuri care separă nişele de vizitatorii osuarului).

Placă la fortul Vaux

Polémia:

Verdun, 29 mai 2016, une commémoration profanatrice

Caroline Artus, essayiste

♦ Commémoration de la Bataille de Verdun : ils ont échoué à nous fourguer un rappeur homophobe et francophobe ; ils nous ont refilé 3.400 jeunes Français et Allemands en train de piquer un sprint sur les tombes de nos Poilus.

C’était une scénographie. Enfin, il paraît : créée par un cinéaste allemand Volker Schnöndorff, une foule de garçons et filles en jeans et tee-shirt, dévalant de la forêt pour s’affronter au milieu du cimetière de Douaumont, avant de mourir emportés par la grande faucheuse, étrangement représentée par un personnage juché sur des échasses.

Le tout au son d’un orchestre symphonique, les Tambours du Bronx : une bande de mecs tapant sur leur machin comme des forcenés. 




Comme ils doivent y penser, en effet, ces jeunes, aux Français dans les tranchées qui ont donné leur vie pour que leur pays ne parle pas allemand, courant comme des dératés ! Comme ils peuvent se mettre à leur place, concentrés sur cette minable chorégraphie plutôt que recueillis, la mine grave, imaginant ces milliers de familles décimées aux enfants orphelins. Du ludique, du festif, de l’irrespect, du creux, du vide, du rien, à l’image des dirigeants.

Et donc une mascarade bien dans l’air du temps : surtout pas de rappel digne de l’Histoire pour la jeune génération, cela lui ferait travailler les méninges et émerger un sentiment d’union nationale. Plutôt de l’action, enrobée de fausses émotions et destinée à se prendre pour des héros. Le but ? Instaurer « un dialogue entre les morts et les vivants ». En les piétinant grâce à « des jeunes qui n’ont pas trop de conscience historique, finalement », comme l’avoue benoîtement la journaliste ? L’essentiel résidant dans la réconciliation finale prônée par François Hollande : « Aimons notre patrie. Protégeons notre maison commune, l’Europe ». Autrement dit, ne protégeons pas notre patrie mais aimons l’Europe, notre seule et véritable maison.

Bravoure, honneur, souffrances et sacrifice de nos valeureux patriotes ainsi  jetés dans les poubelles de l’histoire, en quelques mots réduits à néant par un président finissant, « venu vendre sa camelote européiste », s’insurge à juste titre, Florian Philippot. Rien d’étonnant à semblable discours, quand le maréchal Pétain, quoi qu’on en pense par ailleurs, le chef de troupe aimé de nos aïeux morts par dizaines de milliers, n’a même pas été évoqué. Verdun, le 29 mai 2016 ? Une commémoration caviardée par un président depuis longtemps délégitimé, un Hollande, de surcroît, qui n’en rate jamais une, se croyant à « l’Hôtel de ville de Berlin », au lieu de celui de Verdun…

Il y a cinquante ans, le général De Gaulle était d’une autre trempe ! Sous sa présidence, ni course débile ni combat inepte ni tambours braillards, mais sobriété des attitudes qui signe la grandeur des hommes. Dignité et retenue dans la communion d’émotions, ou encore recueillement solennel puisé dans les beaux textes de Maurice Genevoix, Jules Romains, Montherlant. En 1966, il en avait de l’allure, l’hommage à nos vaillants Poilus illuminés pour la prière dans la nuit…

Témoin Charles De Gaulle, évoquant de manière « ample et détaillée » la Bataille de Verdun, montrait son incommensurable respect et sa profonde affection pour les Poilus, tandis que François Hollande, lui, ânonne son slogan imbécile « de ne pas nous refermer sur nous-mêmes mais d’être ouverts sur l’autre »…

Alors oui, « cette “cérémonie” illustre la vulgarité de la gauche, son relativisme, son mépris pour l’héroïsme français » ; elle marque « l’indécence » ou encore l’ « immense mépris » des organisateurs socialistes – tweets de Stéphane Ravier, Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen. La commémoration de la Bataille de Verdun sous le probable candidat sortant fut un Verdunthon carnavalesque d’une indignité à pleurer. Les 29 mai, nos Poilus sont morts une deuxième fois.

Allons-nous laisser passer pareille infamie ?
Caroline Artus
31/05/2016

Correspondance Polémia – 1/06/2016 

Image: sprint parmi les tombes

6 comentarii :

Riddick spunea...

"Je viens à vous tremblant encore, en aveugle que j'étais dans les boyaux visqueux des Hurlus, en aveugle épouvante de déchiffrer dans les parois de terre les baguettes d'os, la peau plissée, flottante comme au sortir d'un bain, de ces poings froids des morts dont s'armait la terre à l'abri de quoi nous attendions notre tour.

Ô sursaut de ma chair qui abhorrait de croire que ce fut une main !

Négation de mes pieds qui refusaient bestialement de fouler ces reins roides, ces faces essoreillées de nageurs sur le dos, où la curiosité, balançant l'épouvante, accrochait ces moustaches collées, ces yeux poisseux, ces deux yeux bleus."

"La Percée" - Jean Bernier

http://www.passioncompassion1418.com/citations/ImagesCitations/Copie%20de%20pl417a.jpg


"Dans la baraque, les cercueils s'amoncelaient; ils sont aujourd'hui près de trois cents. Un prêtre ancien combattant, veilleur du jour comme de nuit, prit la garde de cette éternité. Là, chaque matin, la messe est dite.

http://www.passioncompassion1418.com/citations/ImagesCitations/VieilOssuaireDouaumont.jpg

(...) Je n'oublierai pas, non, je n'oublierai pas cette odeur de bois frais - odeur de baraquements, d'ambulance, odeur de guerre... - où se mélait le parfum douceâtre des gerbes fanées, tandis que le pasteur des morts racontait de quelle Légende Dorée son hermitage est devenu l'âme. Les trois petits enfants qui communièrent, sanglotant sur des pères qui n'étaient pas les leurs; la mère et la marraine qui vinrent ensemble; les deux mères qui, sur des lits de camp, passèrent la nuit au milieu des cercueils; et d'autres enfants, et des envoyés de l'étranger et des provinces, et des rois avec leurs présents, comme s'ils avaient vu, eux aussi, une étoile... "

"Chant Funèbre pour les morts de Verdun" (séjour dans le baraquement qui précéda l'ossuaire de Douaumont) - H. de Montherlant

http://www.passioncompassion1418.com/citations/citations.html

Riddick spunea...

Vivre au front, c'est vivre avec la mort, continuellement, qui s’inscrit dans le paysage, devient presque banale (Crâne d'un soldat allemand / 13 septembre 1916, bois du Sommet / plateau de la Pépinière / Photographie par Frantz Adam)

http://img.over-blog-kiwi.com/1/18/17/92/20150519/ob_224525_cadavres-16-septembre.jpg

http://lescarnetsdefrederic.over-blog.com/2015/09/journal-du-11-au-20-septembre-1915-des-charniers-a-ciel-ouvert.html

Riddick spunea...

The Great War in a Different Light

https://archive.is/2tqr4

http://web.archive.org/web/20040220094506/www.greatwardifferent.com/Great_War/index.htm

Simeone spunea...

Omuletii verzi multicolori.

Riddick spunea...

Daaaa. Prin inaderenţa la valorile naţionale, pot fi consideraţi extratereştri, sau o specie diferită faţă de Homo sapiens sapiens.

Riddick spunea...

Centenaire de Verdun : j’irai courir sur vos tombes…

« Vous voyez pire ? Ben encore pire… » Coluche

Et dire qu’on croyait avoir déjà touché le fond du fond avec l’invraisemblable projet initialement annoncé de concert de Black M « pour s’amuser » à l’occasion des cérémonies d’anniversaire du centenaire de la bataille de Verdun…

Et dire qu’on avait un instant cru, grâce à la formidable mobilisation des réseaux sociaux qui avait entraîné l’annulation du concert profanatoire de ce gugusse à casquette, avoir terrassé la bébête immonde à l’origine de ce crachat programmé à la face de nos morts pour la France. Qu’on avait cru renvoyer dans sa tanière sinistre cette bienpensance branchouille, « terra novesque », cette négation, cette déconstruction, cette destruction même de notre histoire, de nos mœurs, de notre identité singulière et séculière, au profit de l’idéologie profondément antifrançaise qui téléguide, motive, commande toutes les mauvaises actions de nos « zélites » gouvernementales depuis plus de quarante ans.

Depuis la si funeste présidence Giscard d’Estaing, avec son irresponsable regroupement familial et sa France, « petit pays » pas à l’échelle du monde, jusqu’à la « présidence » ectoplasmique actuelle en forme de Bérézina quotidienne de notre capitaine de pédalo Normal 1er, en passant par les si délétères septennats Mitterrand, les douze années de vacances, ou plus exactement de vacance présidentielle du Roi fainéant Chirac, ou le quinquennat catastrophique et pour toujours marqué du sceau de la forfaiture (avec le Traité de Lisbonne violant la volonté souveraine du peuple français exprimée on ne peut plus clairement lors du référendum de 2005) de Pinocchio Sarkozy…

Quarante années de démantèlement de notre pays et de son roman national, de la place qu’il avait jusque là toujours tenue dans le monde, malgré les écueils constamment dressés sur sa route, et parfois même les grandes tragédies, les terribles saignées imposées à ses forces vives par ces guerres qu’on a qualifiées de « mondiales ». [...]

http://www.laplumeagratter.fr/2016/05/29/centenaire-de-verdun-jirai-courir-sur-vos-tombes/


Citate din gândirea profundă a europeiştilor RO

Călin Popescu-Tăriceanu, 2008: "Vom da astăzi, în Parlamentul României, un vot istoric - votul pentru ratificarea Tratatului de reformă al Uniunii Europene. Pentru România este mai mult decât un moment festiv. Ratificarea Tratatului de reformă marchează o etapă. Spun acest lucru din două motive. Pe de o parte, este o primă etapă pe care noi am parcurs-o în cadrul Uniunii Europene, după aderarea de la 1 ianuarie 2007. Am avut şansa să contribuim la negocierea şi la construirea acestui Tratat, beneficiind de aceleaşi drepturi şi având aceleaşi obligaţii ca oricare altă ţară europeană. Este cel dintâi tratat european semnat de România, în calitate de stat membru al Uniunii Europene. Simbolic, este primul document al Europei extinse, negociat şi semnat în format UE 27. Pentru toate aceste motive, odată cu ratificarea de către Parlament, putem spune că este cel dintâi tratat european pe care România îşi pune efectiv amprenta, conform intereselor sale, nemaifiind în postura de a prelua ceea ce au negociat şi au decis alţii. Doamnelor şi domnilor senatori şi deputaţi, în urmă cu trei ani, prin votul dumneavoastră, România a ratificat Tratatul constituţional ["Constituţia UE", caducă], odată cu ratificarea Tratatului de aderare la Uniunea Europeană. Aşa cum ştiţi, Tratatul constituţional nu a putut intra în vigoare. Din fericire, aşa cum noi am susţinut în timpul negocierilor, inovaţiile din acest document au fost preluate în Tratatul de la Lisabona. Aceste inovaţii sunt un pas înainte faţă de tratatele europene în vigoare acum."

 

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