27 ianuarie 2015

Rhodésie: un avant-poste trahi par l’Occident


Nu numai Rodezia (Rhodesia, actualul "stat" Zimbabwe) a fost abandonată, ci şi Africa de Sud (devenită din aliat-cheie al Vestului, membru BRICS), şi Angola (unde pentru petrolul pus pe tavă corporaţiilor, comuniştii angolezi au devenit frecventabili). Iar mai recent, observăm ostilitatea UE şi a Administraţiei Obama faţă de Egipt şi Israel.

Polémia:

[...]  A l’opposé d‘un Pol Pot totalement déculturé, apparaît le fermier (d’origine écossaise) Ian Smith, artisan en 1965 de l’indépendance de la Rhodésie du Sud, devenue en 1970 République de Rhodésie dont il fut le premier ministre jusqu’à juillet 1979, quelques mois avant la dévolution du pays au pouvoir noir, voulue et signée par le gouvernement britannique en décembre de la même année. La voie était ainsi ouverte, après la sanglante guerre civile (et tribale) entre les Ndébélés de Joshua Nkomo et les Shonas de Robert Mugabé, à la dictature marxiste (et raciste) instaurée par ce dernier.

Depuis trente-cinq ans omnipotent président du Zimbabwe sans que nul ne s’en indigne sous nos climats, Mugabé aujourd’hui nonagénaire a, par sa politique de terreur, de spoliation et de redistribution clientéliste des terres en vertu de la « réorganisation socialiste », vidé l’ancienne Rhodésie de ses élites – pas uniquement blanches, même si celles-ci furent les premières victimes – et l’a menée au chaos économique doublé d’une famine endémique.

Tout le contraire de Ian Smith qui, en quelques années et en dépit de la guerre et du terrorisme, avait fait de sa patrie un pays médicalement très avancé, ce qui profita avant tout aux Bantous, et si prospère sur le plan agricole qu’il servait de garde-manger (viande et céréales) à ses voisins noirs, notamment la Zambie. Pourtant ces derniers furent les plus acharnés à réclamer officiellement à son encontre la prise de sanctions toujours plus sévères par l’ONU, tout en organisant eux-mêmes la contrebande de produits agro-alimentaires afin de nourrir leurs populations.

Dans son Ian Smith, paru curieusement en même temps que le Pol Pot de Tandler dans la même collection, Jean-Claude Rolinat relate avec sympathie l’itinéraire de cet homme quelconque, modeste et discret, patriote britannique engagé comme pilote dans la RAF et plusieurs fois blessé pendant la Seconde Guerre mondiale et qui tout naturellement, devint patriote rhodésien effrayé par les horreurs tribales commises au Kenya puis dans l’ex-Congo belge, qu’il voulait à tout prix épargner aux siens.

Il s’acharna donc à la survie de ce « pays des Anglais heureux » dont Agatha Christie, qui y séjourna dans les années 1920, écrit dans L’homme au complet marron qu’elle « n’avai[t] jamais vu et ne verrai[t] jamais rien d’aussi magnifique » que ses paysages, qu’elle « aimai[t] follement » (2). Cet enthousiasme ne pouvait qu’être partagé par ceux qui, comme moi, eurent la chance de les contempler avant le lâchage du régime par l’allié sud-africain soucieux de se concilier les grandes puissances et les Nations Unies, qui ne lui en surent d’ailleurs aucun gré, et la trahison des politiciens britanniques — conservateurs compris dont Margaret Thatcher et sir Christopher Soames, gendre de Churchill.

Mais déjà la Rhodésie n’était plus le « pays des Anglais heureux » : à l’initiative de la Zapu de Nkomo et du Zanu de Mugabé lançant leurs raids depuis la Zambie, les massacres de Blancs se multipliaient (notamment en 1979 celui de toute la famille d’un pasteur, le bébé Natacha de six mois retrouvé la tête éclatée à coups de pierre), les incendies de récoltes se développaient ainsi que les abattages de bétail ; la ravissante capitale Salisbury (désormais rebaptisée Hararé) était elle aussi visée et les rares touristes qui s’aventuraient sur le Zambèze aux chutes Victoria étaient la cible de tirs d’obus tirés depuis la Zambie.

Dans la plus parfaite indifférence de la « communauté internationale » qui n’avait d’yeux que pour les « nationalistes » noirs… stipendiés par Moscou et Pékin mais aussi par certains intérêts américains louchant sur l’exploitation du chrome et autres minerais précieux, seuls sauvèrent alors l’honneur de l’Occident des hommes venus des anciens dominions de la Couronne mais aussi de France et engagés dans les Selous Scouts – pour une solde dérisoire ainsi que le souligne Jean-Claude Rolinat dans son livre chaleureux – aux côtés de leurs frères d’armes rhodésiens.

On ne peut lire ce Ian Smith et ce Pol Pot, qui participent d’une très nécessaire réinformation, sans ressentir une grande nostalgie et surtout une profonde amertume. Car si les populations du Kampuchéa hier et du Zimbabwé aujourd’hui ont connu et connaissent encore, toutes races confondues, une telle souffrance, c’est à l’égoïsme des « civilisés » qu’on le doit. Et surtout à leur passivité devant le mensonge pratiqué à une très grande échelle par les médias internationaux.

Camille Galic
20/01/2015

Nicolas Tandler, Pol Pot, Ed. Pardès, novembre 2014, collection « Qui suis-je ? », 128 pages avec iconographie.

Jean-Claude Rolinat, Ian Smith, Ed. Pardès, décembre 2014, collection « Qui suis-je ? » 128 pages avec iconographie

Notes:

(1) Georges Albertini : voir sur notre site les recensions des trois livres de Morvan Duhamel :

Les écrits en prison de Georges Albertini, par Morvan Duhamel

Entretiens confidentiels de Georges Albertini, par Morvan Duhamel

En mission pour Georges Albertini, par Morvan Duhamel

(2) Camille Galic, Agatha Christie, 128 pages avec iconographie. Ed. Pardès, décembre 2013, collection « Qui suis-je ? »

http://www.polemia.com/agatha-christie-de-camille-galic/

Correspondance Polémia – 27/01/2015

2 comentarii :

Riddick spunea...

Ian Smith has sadly been proved right

Ian Smith only once doubted the wisdom of his decision to declare UDI and lead Rhodesia into a 15-year civil war to protect white rule.

That moment of doubt occurred in April 1980, during a meeting with Robert Mugabe, who the previous day had taken office as the first Prime Minister of Zimbabwe.

Mugabe had summoned Smith to Government House and Smith was surprised to be greeted with a warm handshake and a broad smile; after all, the country's new Marxist leader had promised his people that, come liberation, he would have Smith publicly hanged in Harare's main square.

At that meeting, Mugabe told Smith he was acutely aware that he had inherited from his old adversaries, the whites, a jewel of a country, and he praised its superb infrastructure, its efficient modern economy, and promised to keep it that way.

Smith, completely disarmed, rushed home in a state of excitement, and, over lunch, told his wife, Janet, that perhaps he had been wrong about a black government being incapable of running his beloved Rhodesia.

As he told me years later: "Here's this chap, and he was speaking like a sophisticated, balanced, sensible man. I thought: if he practises what he preaches, then it will be fine. And for five or six months it was fine…"

The simple, trusting banality of Ian Smith's words may, in fact, offer more clues to the catastrophe that has been Rhodesia/Zimbabwe over the past half-century than any number of political or academic tracts.

The point is Mugabe was not the sophisticated, balanced, sensible man Smith had briefly hoped for. Even as he was shaking Smith's hand, he was plotting the destruction of another group of political enemies, the Matabele, and was soon to send Korean-trained troops into Matabeleland to conduct a campaign of torture and murder that has still to be fully exposed.

It is estimated that between 10,000 and 20,000 civilians were murdered and as many again disfigured and tortured in what the Matabeles call the gukuruhundi, the washing away after the storm.

The sensible chap, in fact, turned out to be the type of African leader that "good old Smithy", as his supporters called him, had campaigned against throughout the UDI years. He became the embodiment of corrupt, violent, amoral African dictatorship - just as Smith had warned his supporters.

Let us not forget the context of Smith's determination to hang on to white rule in the 1960s. [...]

 http://www.telegraph.co.uk/comment/3644217/Ian-Smith-has-sadly-been-proved-right.html

Riddick spunea...

UDI

http://en.wikipedia.org/wiki/Rhodesia%27s_Unilateral_Declaration_of_Independence


Citate din gândirea profundă a europeiştilor RO

Călin Popescu-Tăriceanu, 2008: "Vom da astăzi, în Parlamentul României, un vot istoric - votul pentru ratificarea Tratatului de reformă al Uniunii Europene. Pentru România este mai mult decât un moment festiv. Ratificarea Tratatului de reformă marchează o etapă. Spun acest lucru din două motive. Pe de o parte, este o primă etapă pe care noi am parcurs-o în cadrul Uniunii Europene, după aderarea de la 1 ianuarie 2007. Am avut şansa să contribuim la negocierea şi la construirea acestui Tratat, beneficiind de aceleaşi drepturi şi având aceleaşi obligaţii ca oricare altă ţară europeană. Este cel dintâi tratat european semnat de România, în calitate de stat membru al Uniunii Europene. Simbolic, este primul document al Europei extinse, negociat şi semnat în format UE 27. Pentru toate aceste motive, odată cu ratificarea de către Parlament, putem spune că este cel dintâi tratat european pe care România îşi pune efectiv amprenta, conform intereselor sale, nemaifiind în postura de a prelua ceea ce au negociat şi au decis alţii. Doamnelor şi domnilor senatori şi deputaţi, în urmă cu trei ani, prin votul dumneavoastră, România a ratificat Tratatul constituţional ["Constituţia UE", caducă], odată cu ratificarea Tratatului de aderare la Uniunea Europeană. Aşa cum ştiţi, Tratatul constituţional nu a putut intra în vigoare. Din fericire, aşa cum noi am susţinut în timpul negocierilor, inovaţiile din acest document au fost preluate în Tratatul de la Lisabona. Aceste inovaţii sunt un pas înainte faţă de tratatele europene în vigoare acum."

 

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